Cheminer vers Pâques est un temps pour se ressourcer...
Le Carême ne fait pas partie de la tradition protestante pour des raisons historiques : dès les débuts du protestantisme, celui-ci est associé à un contexte de bonnes œuvres et de repentances nécessaires à l’obtention du salut.
Pour les protestants, le salut s’obtient par la grâce seule, d’où l’absence de règle institutionnelle ou consigne concernant le Carême, mais cette période précédant Pâques est une bonne occasion pour méditer.
Eglise Protestaante Unie de Pentemont, Luxembourg
« Composé en plusieurs étapes à la fin du premier siècle, l’évangile de Jean est tout entier une méditation de la mort et de la résurrection de Jésus. Le long "récit" des derniers jours de Jésus occupe les chapitres 11 à 21 et comporte d'importantes
différences avec Marc, Luc et Matthieu. Les principales étant les longs discours d’adieu (chapitres 14 à 16), la prière de Jésus (chapitre 17) et la substitution du lavement des pieds (chap. 13) à la Cène. L’ensemble présente Jésus comme le maître de la situation, préparant ses disciples à sa mort comprise comme une élévation vers le Père. Mais la communauté des disciples est également préparée à affronter la situation nouvelle de l’absence visible de Jésus. C’est à eux désormais d’assurer dans le monde la place qu’y a occupé le Jésus terrestre : être, comme Lui - mais aussi avec Lui, unis à Lui et unis
entre eux - le signe de l’amour du Père et de sa présence agissante sur la terre. »
Texte de Jean Hadey dans Paroles Pour Tous du 24 Juin 2009